UN NOUVEAU CONCEPT AU SERVICE D’UNE ECONOMIE FONDÉE SUR L’INTELLIGENCE COLLECTIVE INNOVATRICE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE.
Bien que créé au service de l’économie, le “système financier” se considère de plus en plus comme une fin en soi - d’où, nous l’avons dit, ces miroirs aux alouettes des promesses de rendements mirobolants, l’ésotérisme de produits boursiers dont les fondements sont plus de l’ordre de la mathématique que de l’économie, etc.
D’où aussi, une “financiarisation” excessive des raisonnements micro et macro économiques, qui confère peu à peu une primauté insidieuse au court terme, ébranlant ainsi les mécanismes fondamentaux du développement dont les repères deviennent de moins en moins visibles et compréhensibles, sans revenir, ici, sur d’autres dérives déjà citées.
Or, en dépit de la crise 2008/2010 les ressources rares du développement sont moins, aujourd’hui, les ressources financières que les compétences et facultés créatrices individuelles organisées en intelligence collective indispensable au processus innovateur, vecteur stratégique décisif.
Les gaspillages humains que génère, par liquidation pure et simple des activités insuffisamment rentables, cette primauté excessive trop longtemps accordée aux critères de “bonne” gestion financière, ne sont donc plus acceptables.
La gestion des intelligences revendique désormais une place éminente dans les processus de décisions stratégiques..
Un nouveau défi managérial: le bon équilibre entre impératifs de bonne gestion, à court terme, des ressources matérielles (temps de travail, matières premières, cash, …), à plus long terme, des ressources immatérielles (savoirs et compétences,...).
Un long chemin encore à parcourir pour mettre la LOGIQUE FINANCIÈRE au service de stratégies de valorisation innovatrice des compétences, collectives et individuelles… c’est-à-dire pour mettre véritablement...
LES RESSOURCES FINANCIÈRES
AU SERVICE DE L’INTELLIGENCE INNOVATRICE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
LECTURES SUGGÉRÉES
— Des sources de la crise à l’après-crise : un nouveau défi
— Le savoir supplante le capital